L’importance de la psychologie apparaît fondamentale en kinésiologie. Non pas une psychologie reposant sur la psychanalyse, mais une psychologie basée sur le sens véritable du mot.
« Principe de vie , qui anime et vivifie ». C’est la définition de l’énergie suivant les approches asiatiques.
Dès lors qu’il y a perturbation, c’est toute l’énergie de la personne qui se trouve déséquilibrée. Est-il logique de ne s’occuper que d’un aspect, psychologique ou physique ? En d’autres termes : si une pièce de monnaie est voilée, est-il logique d’essayer de n’en redresser que le côté pile ou le côté face ?
Evidemment non. La kinésologie est une approche réellement globale. Nous insistons sur cette réalité car le discours de globalité est très répandu, mais la mise en pratique est très rarement effective.
Les dernières découvertes en neuroscience confirment qu’un souvenir peut être sorti de la conscience sans pour autant être oublié, effacé.
L’Imagerie Cérébrale (IRM) met en évidence trois étapes mobilisant chacune une aire spécifique du cerveau :
• L’encodage qui place en mémoire les ingrédients sensoriels du souvenir : son, image, odeur, émotion
• Le stockage
• La récupération qui permet à la conscience de capter le souvenir
En psychologie, on part de l’idée que les souvenirs qui remontent à la conscience sont intégrés dans la mémoire autobiographique. Plus la personne est capable de raconter l’événement, plus elle se libère du souvenir obsessionnel.
La psychologie pratiquée en kinésiologie relève davantage de la neurologie.
La parole est très accessoire : cette pratique utilise un test musculaire pour interroger le corps, véritable manifestation de l’inconscient. Ainsi, en suivant des protocoles aussi perfectionnés que des logiciels d’ordinateurs on peut :
• Cibler avec précision la cause originelle du mal-être
• Choisir, parmi des centaines de techniques dont dispose le praticien, celle qui convient le mieux pour effacer les traces de stress qui déterminent le comportement que l’on veut changer
• En préciser les modalités d’application
• Vérifier le changement enregistré par le système nerveux central
Ce qui fait la richesse des domaines d’intervention relève du test musculaire qui nous permet d’accéder à la banque de données la plus complexe qui soit : un être humain.
Si on admet le bien-fondé de la fameuse phrase de Montaigne : » Chaque homme porte en lui la forme entière de l’humaine condition « , on ne peut qu’accepter l’idée que chacun porte en soi les causes et les solutions à ses problèmes, dans la mesure où son état n’est pas pathologique.
Parmi les concepts de neuro-physiologie utilisés en kinésiologie dans un but d’équilibration globale ou d’approfondissement de la psychologie de la personne, signalons aussi la synergie de deux techniques faites en une seule manoeuvre :
• Les mouvements des yeux désormais connus en France grâce à David Servan Schreiber sous le terme de EMDR
• La mise en relation énergétique entre :
a) Le cerveau postérieur où siègent l’amygdale et l’hippocampe dont la fonction concerne le passé : la mémoire des émotions et
b) Le cerveau antérieur dit pré-frontal qui concerne le » ici et maintenant « .
La défusion du stress, permet de mettre en lien le cerveau reptilien l’instinctif et le néo cortex le réfléchi.
Ce n’est là qu’un simple exemple de cette méthode dont les moyens se démarquent des approches classiques prolongeant l’oeuvre de Freud et utilisant non pas la psychologie mais une neuropsychologie
J’ai été formée 949h en 2007, à L’école de kinésiologie EKMA créé en 1976 par Rabia et Jean-Claude GUYARD dont ce texte est issu