L’épigénétique est la discipline de la biologie qui étudie la nature des mécanismes modifiant de manière réversible, transmissible (lors des divisions cellulaires) et adaptative l’expression des gènes sans en changer la séquence nucléotidique (ADN)2. Définition wikipédia
En kinésiologie l’épigénétique explique pourquoi nous avons certains, schémas, comportements que nous ne nous expliquons pas car peut être hérités :
1 Des générations précédentes (souvenirs physiques et/ou émotionnels inscrits souvent inconnus, non-dits…)
2 Mais aussi de notre vie actuelle et de notre environnement.
1 https://youtu.be/LmuHL0ghTOs Genève Mme Ariane Giaciobino traces de l’inceste
Médecin généticienne à l’hôpital de l’université de Genève, Ariane Giacobino1reçoit en consultation des patients atteints de maladies génétiques. Un jour de 2014, une femme élégante se présente accompagnée de sa fille qui, à 30 ans, a déjà enchaîné trois fausses couches et se désespère. Pour la première fois, la chercheuse est directement confrontée à une histoire d’abus sexuel : la mère lui confie que, son père l’ayant violée, sa fille est le fruit de cet inceste. Elle s’inquiète des conséquences de la consanguinité qui expliquerait les difficultés de sa fille à enfanter.
Les tests ADN ne révèlent pourtant rien d’anormal. Des mois s’écoulent, mais la Dre Giacobino n’arrive pas à oublier cette histoire : “Je trouvais injuste que cette culpabilité, cette souffrance, l’horreur du viol, se soldent par une analyse chromosomique. J’ai proposé d’utiliser leur ADN pour mes recherches. Elles ont accepté.” Sur l’ADN de la mère, de la fille, et aussi de la grand-mère, la scientifique isole le NR3C1, gène du stress, sur lequel elle concentrera ses recherches. “L’analyse a démontré que des trois femmes, la plus impactée est la fille, qui n’a pas subi le viol mais en est issue.” En effet, c’est son ADN qui porte la plus grande cicatrice. La maltraitance et le viol ne laissent donc pas seulement chez les victimes des traces psychiques. Le traumatisme s’inscrit également dans le génome, et sa trace survit à chaque division cellulaire, puis se transmet, comme chez les souris de laboratoire, jusqu’à au moins trois générations. Ce que nous vivons serait-il tout aussi important que le bagage génétique que nous avons reçu à la naissance ? C’est la piste qu’ouvre cette nouvelle discipline, l’épigénétique.
Article complet : https://www.avanceravecparkinson.fr/lepigenetique-comment-nos-emotions-peuvent-reprogrammer-notre-adn/
2 https://www.youtube.com/watch?v=vmyuWdhdq_s J de Rosnay 3mns Environnement et comportement