Cancer : comprendre, accompagner, prévenir

Cancer : comprendre, accompagner, prévenir

Le cancer touche de nombreuses personnes. Et s’il pouvait s’établir une coopération entre médecine allopathique et thérapies complémentaires, afin d’approcher cette maladie avec une dimension qui prend l’individu dans sa globalité, une démarche plus holistique ? Avec ses trois enquêtes, ce mini-dossier tiré d’Inexploré n° 56 plonge en profondeur dans le sujet de cette maladie complexe.

Dimensions subtiles et symboliques du cancer (extrait de l’article)

Si la capacité́ d’ériger un être humain composé de trente mille milliards de cellules à partir de deux cellules relève d’un prodige, il existe cependant un fait de « trahison », tel que nous l’explique Frédéric Thomas. En effet, ce système merveilleux issu de la sélection naturelle pousse l’ensemble de nos cellules à « travailler dans un but commun : propager le patrimoine génétique qu’elles partagent, en renonçant à leur réflexe de prolifération ancestrale égoïste pour remplir le rôle qui est le leur, dans l’intérêt collectif ». Il comporte cependant une contrepartie, celle de voir des cellules mener une forme d’insurrection et se désengager de leur fonction collective. C’est bien cela qui crée le cancer, lorsque des cellules dissidentes deviennent égoïstes, faisant ainsi muter l’ADN des cellules saines. Seulement, notre système immunitaire, tant qu’il est performant, prend en charge ces cellules rebelles avant que la cancérisation soit achevée, raison pour laquelle la majorité des cancers survient avec le vieillissement et donc, avec l’affaiblissement des défenses immunitaires. En outre, la forte augmentation du nombre de cancers ne peut être expliquée par le seul vieillissement de la population. C’est dans le contexte de vie moderne qu’il faut pousser l’investigation.
Si le cancer est le « tueur », alors « l’arme du crime » est l’émotion, en particulier le stress et le désespoir.


Comportements, environnement et augmentation du nombre de cancers

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avertit d’une augmentation de 60 % du nombre de cas de cancer au cours des deux décennies à venir. Le professeur Khayat, ancien chef de service de cancérologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et auteur de nombreux ouvrages sur le cancer, explique cette augmentation de deux manières. D’une part, elle tiendrait à un meilleur système de diagnostic qui modifie nécessairement les statistiques liées à la maladie, et d’autre part, à la modification des comportements humains. Tabac et alimentation représentent à eux seuls plus de 50 % des causes de cancers, 30 % sont liés à des facteurs hormonaux, et les 20 % restant se répartissent, selon le professeur Khayat, entre les cancers dus aux agents infectieux (papillomavirus, hépatites…), les facteurs environnementaux comme la radioactivité, la pollution, et pour 5 %, l’hérédité.
Or, « pour qu’un cancer se forme, avec par exemple, une boule d’un centimètre de diamètre, soit 1 milliard de cellules, il faut qu’une cellule ait muté dans son patrimoine génétique, produisant une descendance infinie. Mais le clonage de cellules dissidentes est long et lorsque l’on constate une boule de cette taille, cela signifie que la première cellule malade a été produite 15 ou 20 ans auparavant », nous explique-t-il.

Mais durant toutes ces années, le processus de cancérisation est réversible, notamment en fonction des comportements et modes de vie que nous avons.
Frédéric Thomas, en sa qualité d’évolutionniste, évoque alors un « mismatch », à savoir « un décalage entre les conditions de vie actuelles et l’environnement dans lequel nous avons vécu et pour lequel nous avons été optimisés pendant toute notre histoire évolutive ». Il nous invite à imaginer que l’on puisse, du jour au lendemain, nourrir les lions avec de l’herbe. Nul besoin d’être un grand vétérinaire pour prédire un avenir funeste à ces animaux, dont les conditions préalables à leur fonctionnement ne sont pas respectées. La sélection naturelle perfectionne les organismes pour qu’ils vivent en bonne santé et en harmonie dans l’environnement qui est le leur.
Or, l’être humain évolue aujourd’hui en rupture avec ce qui tient lieu de « maison » originelle pour lui : la nature et ses lois fondamentales. Frédéric Thomas nous explique que « si la sélection nous a globalement optimisés pour combattre l’apparition de cancers dans des conditions d’exposition faible à des substances mutagènes, nos systèmes de défense se retrouvent à présent complètement décalés et insuffisants » devant nos comportements modernes et notre environnement pollué. Outre cette démonstration sans équivoque, le professeur Khayat ajoute un facteur essentiel à prendre en compte dans la compréhension du cancer et de sa guérison : le facteur émotionnel. (…)

Approches holistiques: les nouvelles façons d’aider à soigner le cancer (extrait de l’article)

Une prise en charge globale

La première main tendue est médicale. Il faut agir. Techniques, pas toujours empathiques, les oncologues connaissent leurs protocoles. « J’ai une admiration sans bornes pour les médecins qui m’ont sauvée, indique Magali Rochereau. Ils m’ont diagnostiquée, ils m’ont soignée ; ils ont fait leur part. » Mais émotionnellement, la jeune femme s’effondre.
Le recours à la psychologue de l’hôpital est salutaire. « Au départ, avoue-t-elle, je ne comprenais pas en quoi cela allait m’aider : j’étais malade, je devais me soigner, que dire de plus ? Mais en réalité, il y avait tant à partager, bien au-delà du cancer ! Je suis remontée à mes enfants, à leur naissance, aux épisodes de ma vie qui ne s’étaient pas forcément bien passés. »
Une autre aide change sa donne : Annick Fière est coach, fondatrice de l’Académie de danse initiatique.
Il est temps de passer d’une médecine centrée sur la maladie à une médecine centrée sur l’individu et son projet de vie.
Associer les techniques

Les techniques psychocorporelles ont aujourd’hui leur place dans l’accompagnement d’un cancer. À Cochin, l’oncologue Anne-Catherine Piketty, formée à la méditation de pleine conscience, fait méditer ses patients. Cette pratique n’est pas un « plus » : elle fait partie intégrante du soin. De même que le yoga, la danse, ou toute autre activité amenant la personne à revenir à son corps.
Dans son parcours de soin, Annick Fière s’est elle-même tournée vers un soutien énergétique : des séances d’acupuncture, d’abord, « essentielles » avant et pendant sa chimiothérapie, puis le concours d’un énergéticien, dès qu’elle « plongeait complètement » dans ses peurs, ainsi qu’un barreur de feu, durant sa radiothérapie et pour « la cicatrice » de son opération… A vous de trouver ce qui vous convient


De nouveaux lieux d’accompagnement

Mais tout le monde n’a pas les réseaux ni la connaissance nécessaire pour le vivre ainsi. Raison pour laquelle de plus en plus de professionnels de santé s’organisent pour offrir aux personnes atteintes par le cancer des lieux proposant, à côté des traitements médicaux, un accompagnement intégratif.

« Le patient est trop impacté par sa maladie et les traitements pour parvenir seul à trouver les ressources. Il y a nécessité à l’aider à se réapproprier son corps, à gérer ses émotions, à retrouver un équilibre professionnel, personnel, familial et social, ainsi qu’à se projeter dans l’avenir. »

Plus avant, c’est aux institutions d’intégrer ce facteur humain. En généralisant la notion de « patients partenaires » et de « pair-aidance » partout où cela est nécessaire, à l’hôpital, en association, en entreprise… Si la maladie est un événement incroyablement intime et existentiel, elle est tout autant, en percutant la sphère familiale et professionnelle, un fait social. Chemin initiatique obligeant la personne à puiser en soi un sens et des ressources. Situation qui déstabilise tout autour d’elle.

Pendant, après : plus rien n’est « comme avant ».

Cette dimension nécessite une réflexion approfondie sur le sens que l’on donne au mot « soin ».
« Il est temps d’évoluer vers la transformation de notre système de santé »

Prendre soin de « l’après »

Une fois finis les traitements, tout est censé rentrer dans l’ordre. Pas si simple ! Être déclaré en rémission ou guéri médicalement ne suffit pas pour être rétabli. Confrontée à cette difficulté, Annick Fière a ressenti la nécessité d’être coachée.
« Pendant la maladie, on s’occupait de moi, souligne-t-elle. Les protocoles médicaux terminés, je me suis retrouvée seule face à ma peur. J’avais besoin de me réadapter. » Article extrait de : https://inexplore.inrees.com/dossiers/cancer-comprendre-accompagner-prevenir-zone-ombre


Formée à l’éducation thérapeutique du patient je peux vous accompagner au sein d’une équipe, pendant et après votre cancer. Aucun arrêt de traitement bien évidemment. Un accompagnement de conseils en hygiène de vie et en équilibre émotionnel. Nous pouvons en parler, contactez moi.
Prenez soin de vous. A bientôt peut être pour un accompagnement « main dans la main » contact@christinehebert.fr
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